Après avoir été collabo, espion, Charles Hernu, ministre de la Défense, a dû démissionner, et se consacrer exclusivement à la mairie de Villeurbanne, ayant finalement reconnu avoir donné l’ordre de faire exploser le bateau Rainbow Warrior pour ne pas gêner les essais nucléaires français dans le pacifique, un photographe ayant été tué dans l’explosion. N’est-ce pas scandaleux d’avoir donné son nom à la place des Charpennes et à une station de métro ?
Le collabo
En 1943 iI a 20 ans, et il rejoint les chantiers de jeunesse du maréchal Pétain. C’est au sein d’une organisation pétainiste, la "Propagande ouvrière", dépendant du ministère de l’Information du régime de Vichy, qu’on le retrouve en 1944. En effet, des notes des Renseignements Généraux mettent au grand jour le zèle du jeune Hernu, délégué à l’Information de Vichy. D’ailleurs, au mois d’octobre 1944, Charles Hernu est incarcéré à la prison de Grenoble pour faits de collaboration...
L’espion, au profit de la Russie... et de lui !
C’est dès le 13 mars 1953 que le nom de Charles Hernu apparaît dans un rapport, faisant partie d’une grosse liasse de documents remise à la DST française par le KGB, le service d’espionnage russe, un jour de l’automne 1992. En 1989, le mur de Berlin est tombé et cela autorise en effet cette coopération.
Cependant, le président de la République d’alors, François Mitterrand ordonne la mise sous secret d’État de ce dossier empoisonnant concernant son fidèle compagnon, Charles Hernu, décédé deux ans auparavant. L’Express, en octobre 1996, après une minitieuse enquête, a permis de révéler que cet ancien ministre de la Défense a été, au moins pendant dix ans, rémunéré par le KGB et ses satellites. Jospin a alors autorisé les juges à accèder aux archives de la DST lors d’une plainte, sur ces révélations, des fils Hernu, qui d’ailleurs ont été déboutés.
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