Jacob Cohen. Un Juif antisionniste

 Écrivain et romancier, revient sur les deux agressions dont il a été victime par la LDJ   ainsi que sur le silence médiatico-politico-judiciaire qui a entouré ces affaires, qui tranche avec l'agitation habituelle qui accompagne les agressions antijuives. 

Il appelle les citoyens à se battre pour une société égalitaire, respectueuse des valeurs de la République, afin d'en finir avec un traitement à deux vitesses entre sionistes et critiques du sionisme en France.



Auteur d'un livre "Le Printemps des Sayanim"
Les "SAYANIM"sont des agents d'influences en faveur des intérêts d'Israël.

Il a subit deux agressions en mars et juillet 2012 dans le quartier de Saint-Paul.
Pendant presque deux ans, Son roman "le Printemps des Sayanim" n'a présenté aucun problème, il y a eu des insultes, mais jamais des menaces directes.

Ça a été une surprise totale lorsque les membres de la LDJ ont débarqués dans ce café juste avant la conférence où il devait présenter son nouveau livre "Dieu ne repasse pas à Bethléem", le 12 mars. La conférence n'a pu avoir lieu et une plainte fut déposée. Un témoin a reconnu deux ou trois personnes de la LDJ, donnant même leurs noms

La LDJ avait filmé l'agression et avaient posté la vidéo sur leur site en la revendiquant et en traitant J. Cohen de traître et de capot, menaçant de recommencer s'il refaisait une conférence
Traité de traître parce qu'il est lui-même Juif et de capot parce que les capots collaboraient avec les nazis pour maintenir l'ordre dans les camps
Cela ne l'a pas empêché de continuer sa carrière d'écrivain et son militantisme
Sous prétexte d'un interview, (le 5 juillet)il a eté piégé, entraîné dans une ruelle, aspergé de peinture rouge et de farine
- "il n'y a pas eu d'insultes, enfin je ne crois pas, ou alors, j'étais tellement choqué..."

Il y a deux sortes de Juifs ceux qui sont protégés par le CRIFF et ceux que l'on peut insulter.
Témoignage édifiant à écouter.  J. Cohen fait partie des juifs qui ne doivent pas bénéficier de la protection de la police.